LA PYRAMIDE DE LA CONFIANCE EN SOI : QUAND LE HAUT DÉPEND DU BAS !

Selon les théories humanistes, la quête de l’être humain passe par son déploiement et son plein épanouissement.

Cette approche met l’accent sur l’importance de la conscience et notamment de « la conscience de soi ». 

Mais kesako « la Conscience de Soi »? 

La conscience de soi passe par une « ouverture à soi » comme nous y invite le Dr Will Schutz et ce, pour une bonne ou une meilleure compréhension de soi-même. 

Une conscience de soi bien développée résiste aux influences extérieures, favorise le libre-arbitre et améliore la gestion des émotions.

La finalité des courants humanistes serait donc de permettre à tout individu de se connecter à ses émotions et à être en contact avec ses perceptions afin de se réaliser pleinement, c’est-à-dire, atteindre «l’actualisation de soi ». 

Parmi les principaux représentants de ce courant de pensée, rappelons Carl Rogers (1902-1987) et Abraham Maslow (1916-1972).

Maslow, ce nom vous sonne familier ? 

Vous souvenez-vous de ce que l’on appelle la « Pyramide de Maslow » ?

Oui, mais encore ? Alors prenons quelques instants pour une petite révision qui va vous apporter de la lumière sur des zones qui ont sûrement besoin d’être éclairées ou re-visitées !

Pour Maslow, les besoins humains sont organisés selon une hiérarchie où, à la base, on retrouve les besoins physiologiques élémentaires et à son sommet, on retrouve les besoins psychologiques et affectifs d’ordre supérieur. Ce sont ces besoins qui créent la motivation humaine.

C’est important la motivation dans notre quotidien n’est-ce pas ?

Alors passons ensemble en revue ce qui la construit, la soutient et l’entretient.

Nous garderons la représentation habituelle du modèle de Maslow qui est la «Pyramide de la hiérarchie des besoins».

En premier lieu, il convient de vérifier que la structure est suffisamment solide pour que l’on puisse atteindre le sommet.

Cela vous semble-t-il logique ?

Dans ce modèle, il en est de même !

Au-delà des fondations, à chaque étage, il est important qu’il n’y ait pas d’anomalie ou de faille au risque d’un effondrement des étages inférieurs.

📌 Commençons par le socle de la pyramide où l’on retrouve les besoins de maintien de la vie ou de la survie que l’on pourrait appeler les besoins physiologiques (cela concerne le fait de pouvoir se nourrir, se reposer, dormir, avoir une activité physique, avoir des contacts corporels et une vie sexuelle). Ces besoins sont simplement fondamentaux et essentiels.

📌 Le 2ème étage représente les besoins psychologiques qui couvrent notamment la sécurité ce qui concerne l’intégrité physique et psychologique et qui peut passer par la stabilité de son emploi, la stabilité familiale, la stabilité émotionnelle etc…

📌 Le 3ème étage représente les besoins sociaux : Cela correspond au fait d’être accepté tel que l’on est, de recevoir et donner des témoignages d’affection, d’avoir des amis, de recevoir de l’estime de la part des autres (en étant reconnu comme ayant de la valeur). Cela passe également par le sentiment d’appartenance à une famille, un groupe, une communauté, un réseau, un club…

Si ces 3 niveaux de besoins de base sont satisfaits, il y aura ce que l’on appelle le principe d’émergence d’autres besoins dits besoins secondaires de développement qui sont la voie vers la réalisation de soi.

 

📌 Le 4ème étage représente le besoin d’estime de soi-même : sentiment d’avoir de la valeur, d’être à la hauteur, d’être digne d’amour, de s’aimer soi-même avec ses qualités et ses défauts, de s’accepter. C’ est le point de départ de sa propre validation et du développement de son indépendance.

C’est ce besoin qui nous intéresse en particulier. Selon les travaux de Will Schutz, l’estime de soi est le cœur du réacteur, c’est ce qui déterminera grand nombre de nos comportements vis-à-vis des autres et de soi-même tout comme les ressentis que l’on entretiendra vis-à-vis des autres et de soi-même.

Le Dr Schutz qui était mathématicien a utilisé cette compétence de manière spécifique pour mesurer avec des chiffres l’estime de soi, cela semble insensé n’est-ce pas ? Beaucoup de ses contemporains ont écrit sur cette thématique de l’estime de soi mais il est le seul, l’unique à l’avoir calculé selon une méthode extrêmement logique et pertinente, méthode utilisée lors de nos Séminaires de formation « Leadership et Confiance, Méthode Schutz ». 

Will Schutz part du principe que l’estime de soi recouvre 6 dimensions fondamentales en lien avec le contact à soi, le contrôle de soi, l’ouverture à soi, l’importance que l’on s’accorde à soi-même, la compétence que l’on se reconnait et l’amour que l’on se porte.

A partir de ces 6 dimensions, il va nous inviter à nous auto-évaluer sur ce que nous observons de nous-mêmes aujourd’hui et mettre ceci en corrélation avec ce à quoi nous aspirons. Nous comprendrons très vite que plus ce que nous désirons pour nous-mêmes est aligné par rapport à ce que nous observons de nous aujourd’hui, plus l’estime de soi sera haute alors que si le delta est très contrasté, nous en déduirons que notre estime de soi est plutôt basse.

Ceci est assez schématique mais sa méthode très précise de scoring (qui l’a occupé une grande partie de sa vie) est particulièrement intelligente, pragmatique et pertinente.

📌 Ce palier est le dernier étage avant celui qui nous fait accéder au sommet de la pyramide pour arriver à la réalisation de soi et par exemple accroître ses connaissances, développer ses valeurs, innover, créer de la beauté, et, comme nous le suggère Nietsche, « devenir ce que nous sommes « .

Ce sommet appelé « actualisation » n’est jamais complètement atteint et peut aussi être considéré comme une quête sur le chemin de toute une vie…

La pyramide de Maslow nous montre que le besoin d’estime de soi, de confiance en soi, d’amour de soi est central et déterminant pour accéder à la sensation de se déployer et s’accomplir pleinement.

L’estime de soi agit comme un pivot et nous avons la possibilité d’avoir un impact pour la développer de manière à vivre avec plus de confort et de sécurité dans nos vies professionnelle et personnelle, alors pourquoi s’en priver !

Le fait d’agir pour booster sa confiance en soi et son estime de soi n’est -elle pas l’une des meilleures manières de prendre soin de soi ? Je vous laisse le soin de répondre pour vous-même…