24 HEURES CHRONO !!!

« Si je disposais d’une heure pour résoudre un problème  …  je consacrerais les 55 premières minutes à définir la question appropriée à poser, car une fois cela fait, je pourrais résoudre le problème en moins de cinq minutes .”

Einstein

Le Leadership et la Confiance sont les 2 thématiques qui nous tiennent vraiment à cœur et nous observons que ce sont également les 2 thématiques les plus centrales et récurrentes dans les demandes de nos clients.

Pour être le plus clair possible, partons tout d’abord de la définition du Leadership.

Le Leadership est la capacité personnelle à entrainer les autres avec soi dans un projet collectif par leur adhésion volontaire. Il s’agit d’une adhésion responsable et choisie et il ne s’agit pas d’une obéissance inconditionnelle. Il s’agit d’avoir une vision, de donner le cap, de communiquer, de mobiliser et de fédérer. 

Dans l’attitude du leader, ce qui compte c’est d’avoir un cap mais aussi et surtout de le tenir.

Pour faire face à son quotidien dans les délais impartis, autrement dit pour tenir le cap, le leader doit faire des choix éclairés quant à son organisation et à sa gestion des priorités.

En effet, les contraintes sont omniprésentes dans un contexte en perpétuel changement et une seule donnée ne change pas et est la même pour tout un chacun quelque soit l’endroit où il se trouve, quelque soit son âge, sa position sociale, son niveau dans la hiérarchie… c’est le TEMPS ! 

Nous disposons tous de 24 heures, le postulat est clair et identique pour tout le monde. Cette donnée peut être admise comme une vérité absolue, il n’y a rien de plus immuable que cette donnée, c’est effectivement une donnée fixe, un postulat, un pré-requis ; en revanche il n’y a rien de plus évanescent que le temps, le temps est éphémère et il s’écoule inexorablement.

La façon de s’organiser sur cette tranche de 24 heures qui est impartie à chacun d’entre nous, peut être extrêmement variable et à cet endroit précisément, tout peut faire la différence !

📌Vous l’avez certainement observé certaines personnes courent après le temps et sont toujours en train de se dépêcher, souvent à gérer des urgences. Ils donnent l’impression d’être dépassés par les événements avec des actions posées en mode last minute.

📌D’autres, a contrario, sont dans l’anticipation, s’organisent, planifient et gèrent leurs priorités. Ils apparaissent plus sereins avec un plus grand confort et une plus grande sécurité intérieure.

Alors, avant de vous présenter les outils incontournables qui manifestement seront des atouts précieux dès lors que vous aurez choisi de vous améliorer sur ce sujet de la gestion du temps, prenons un instant pour regarder de plus près les bénéfices secondaires et avantages sous-jacents à entretenir une mauvaise gestion du temps, eh oui, parce qu’il y en a !

📌Tout d’abord, en étant dans le « rush » constamment, dans une course effrénée enchainant les réunions, se montrant indispensable partout, arrivant en retard, je me distingue et j’active mon besoin de reconnaissance. Ainsi, en fonctionnant de la sorte, je démontre mon importance aux autres et je me comporte dans cette suractivité avec cette intention consciente ou inconsciente d’être reconnu. Ce besoin de reconnaissance des autres et de soi-même est ainsi alimenté et en cela, c’est un véritable bénéfice à une mauvaise gestion de son temps.

📌Pour d’autres, amateurs de sensations fortes, le fait d’être sous pression en voulant tenir un agenda trop rempli permet d’alimenter un stress qui génère des sensations fortes qui sont un vrai plaisir pour les amateurs de sensations fortes et cela procure également le ressenti de se sentir pleinement vivants.  

📌Enfin, une mauvaise gestion du temps est parfois un biais utilisé lorsque l’affirmation de soi n’est pas assez musclée. En effet, en étant débordé, avec une surcharge visible et manifeste, la personne va s’arranger (en mettant en place cette mécanique), pour ne pas avoir à dire « non », elle va s’installer dans une stratégie d’évitement. Le bénéfice ici est de ne pas avoir à poser une limite à un endroit qui peut être sensible et c’est ainsi une manière de fuir et de ne pas avoir à s’affirmer. L’hyperactivité permet ainsi d’éviter de dire « je ne veux pas le faire » et présente l’excuse de « je ne peux pas le faire ».

RÉFLEXION :

Passez en revue ces 3 points et observez si ces tendances sont présentes chez vous ou pour quelques personnes de votre entourage.

ACTIONS :

Voici quelques lois incontournables et outils pertinents à connaître pour apprendre à mieux gérer son temps :

1.    La loi d’Illish préconise de tenir compte de ses propres rythmes et préférences. Chacun a son propre rythme avec ses horloges internes (meilleure énergie le matin pour certains, le soir pour d’autres). L’être humain n’est pas en capacité de fournir un travail soutenu de manière continue et il doit respecter des cycles d’environ 1heure 30 car au-delà de ce seuil la concentration et l’efficacité diminuent de manière flagrante. Il s’agit de prendre le temps d’une pause pour récupérer et se recharger.

2.    La loi de Parkinson nous enseigne qu’il est important d’affecter un « crédit temps » à chaque activité. En effet, plus nous disposons de temps pour effectuer une tâche, plus le travail se dilate, moins la tâche est « contenue ». Nous perdons en termes d’efficacité car nous laissons filer le temps.

3.    La loi de Murphy nous apprend qu’il s’agit d’être réaliste dans l’évaluation du temps car la tendance observée consiste à sous-évaluer le temps nécessaire à la réalisation d’une tâche. Les choses prennent souvent plus de temps que prévu, et c’est à prendre en considération.

4.    La loi « anti-procrastination » consiste à ne pas remettre à plus tard une tâche qui a été planifiée et qui peut être réalisée maintenant. Nous observons que nous allons facilement vers ce qui nous fait plaisir et nous reportons et différons encore et encore ce qui nous déplait ou nous rebute.

5.    La loi de Pareto nous apprend à privilégier l’essentiel partant du constat que 20% de nos activités produisent 80% de nos résultats. La vigilance est donc à porter sur le fait de ne pas s’obstiner sur des détails ou peaufiner à outrance des tâches secondaires ou accessoires.

6.    La loi d’Eisenhower nous apprend à faire le tri entre l’important et l’urgent à travers une grille faisant apparaitre 4 quadrants : urgent/important – non urgent/important – urgent/non important – non urgent/non important. Cette représentation graphique permet de classer et gagner en visibilité sur les tâches à accomplir dans un premier temps, puis dans un second temps à gérer ses priorités de manière logique. Cela permet de sortir d’un réflexe pour certains qui consiste à traiter les tâches ou les demandes sur le mode « premier arrivé, premier servi » ou a contrario « dernier arrivé, premier servi », une loi bien connue dans le domaine de la logistique FIFO ou LIFO (First In, First Out) ou (Last In, First Out) !