» Merci Céline, tu m’as offert « les 4 accords Toltèques » sur les bancs d’HEC à Jouy-en-Josas, il y a plus de 10 ans déjà, lorsque nous nous formions au Coaching. J’en garde un précieux souvenir ».
L’Estime de soi est un sujet qui a fait couler beaucoup d’encre depuis la nuit des temps. Freud, Père de la psychanalyse, avait lui-même des théories sur l’Estime de soi.
Cela peut se comprendre dans la mesure où l’Estime de soi impacte directement nos vies toutes entières, ce qui couvre notamment nos pensées, nos paroles et nos actes.
De nombreux auteurs se sont exprimés sur le sujet et nous avons eu envie de partager avec vous les écrits de Don Miguel Ruiz qui a publié en 1997 « Les 4 accords Toltèques ».
Vendu à 4 millions d’exemplaires et traduit en 37 langues, ce best seller nous invite et nous offre de véritables leviers pour vivre avec plus de fluidité tant dans nos relations aux autres que dans notre rapport à nous-mêmes et à accroître notre estime de nous-mêmes.
Son auteur, Don Miguel Ruiz, propose 4 leçons de vie permettant de solutionner un grand nombre de difficultés rencontrées, il peut s’agir des thématiques suivantes :
Faible estime de soi / faible confiance en soi
Développer son intelligence émotionnelle et relationnelle
Autant de thématiques/sujets que je traite dans mes séances de coaching en one-to-one avec mes clients.
Je vous propose dans cette newsletter de vous restituer, ou remettre en mémoire les 4 accords toltèques. Ces accords peuvent être considérés comme des principes de vie ou comme des outils à intégrer dans nos vies pour mieux se reconnecter à soi et dans la continuité, mieux se reconnecter aux autres.
Premier accord Toltèque :
1. Que votre parole soit impeccable
« Parlez avec intégrité. Ne dites que ce que vous pensez. Évitez d’utiliser des mots qui vont à l’encontre de vous-même ou de commérer sur les autres. Utilisez le pouvoir de vos mots avec vérité et amour»
Le premier accord Toltèque est le plus important et aussi le plus difficile à respecter. Les autres accord Toltèques découlent du premier.
La parole est une force. Il s’agit de notre capacité à nous exprimer, à communiquer et à créer les événements de notre vie.
Notre parole peut être considérée à la fois comme étant notre pouvoir créateur le plus important mais aussi comme étant un pouvoir dévastateur pouvant provoquer de véritables cauchemars si nous utilisons la parole à mauvais escient. Ainsi, la parole peut engendrer le meilleur mais aussi le pire et chacun en a déjà certainement fait l’expérience.
Miguel Ruiz déclare que la communication est un échange d’énergies : Si l’énergie adressée est négative, nous recevrons du négatif en retour, l’inverse est vrai aussi. En effet, il convient de ne pas se servir de la parole pour colporter, critiquer, déformer les propos d’autrui et tenir des propos malveillants avec l’intention de nuire.
Cet accord s’applique également à soi-même. Il convient de se respecter et de ne pas utiliser la parole à son encontre à savoir se critiquer, se culpabiliser, douter ou nourrir consciemment et volontairement ses peurs.
Nous pourrions alors considérer que cet accord se mesure à l’amour que nous nous portons puisque lorsque nous nous aimons et nous nous respectons, nous avons une bonne estime de nous-mêmes.
L’estime de soi est fondamentale pour avancer sereinement dans la vie, être heureux, prendre sa place et oser de nouvelles expériences qui alimentent notre développement et notre croissance personnelle. Cela nous permet, par ailleurs, de développer des relations épanouissantes et solides basées sur une confiance mutuelle. Notre besoin d’appartenance est satisfait grâce à la construction de relations saines et stimulantes.
A contrario, une personne qui a une faible estime de soi, se critique, s’adresse des reproches sur ses propres actions ou sur ses capacités, doute d’elle-même, se rabaisse, se dévalorise ou se blâme si elle a le sentiment d’échouer. Ses relations avec les autres sont souvent plus complexes. Elle a tendance à se défendre car elle se sent menacée. Des jeux psychologiques peuvent également se mettre en place, jeux dont la personne ne ressortira pas grandie.
Ce que nous entendons parfois lors de nos séminaires c’est que la pensée commune consiste à imaginer qu’avoir une bonne estime de soi, c’est « mal », c’est se ressentir supérieur aux autres, avoir un égo sur-dimensionné, être arrogant, voire écraser les autres. En réalité, tout cela est juste l’inverse d’une bonne estime de soi.
Deuxième accord Toltèque :
2. N’en faites pas une affaire personnelle :
« Vous n’êtes pas responsable des actions d’autrui. Ce que les autres disent et font est une projection de leur propre réalité, leur propre rêve. Lorsque vous êtes immunisé contre les opinions et les actions des autres, vous n’êtes pas la victime de souffrance inutile. »
Nous faisons une affaire personnelle de ce qui nous est dit parce que nous y accordons de l’importance. Personne ne nous y oblige. Une personne est responsable de ce qu’elle dit, mais nous sommes responsables de nos “accusés réception » et de nos réactions.
Miguel Ruiz représente les paroles néfastes comme du « poison ». Lorsque le poison arrive à nous atteindre, généralement, nous entrons en conflit, nous nous défendons.
Selon Miguel Ruiz, lorsque nous aurons pris conscience de notre valeur intrinsèque, nous cesserons d’être atteints par le poison.
En effet, la raison pour laquelle nous nous faisons piéger est liée à l’importance que nous nous accordons. Il est une fois de plus question d’estime de soi.
Lorsque nous faisons une affaire personnelle de ce qui nous arrive, nous nous sentons offensés et nos réactions consistent à nous défendre, ce qui peut provoquer des tensions et des conflits.
A contrario, si nous ne réagissons pas de façon personnelle, rien de ce qu’une personne peut dire ou faire ne peut nous blesser ou nous atteindre.
De même, il peut nous arriver de blesser une personne malgré notre parole impeccable. Si notre parole est impeccable, il n’y a pas de raison pour que nos paroles soient blessantes.
Ce ne sont pas nos paroles qui blessent la personne mais la réaction « de blessures non cicatrisées » qui lui sont propres.
Troisième accord Toltèque :
3. Ne faites pas de supposition :
« Ayez le courage de poser des questions et d’exprimer ce que vous voulez vraiment. Communiquez avec les autres aussi clairement que vous le pouvez afin d’éviter les malentendus et les drames. Avec ce seul Accord, vous pouvez complètement transformer votre vie. »
Miguel Ruiz affirme que nous manquons de courage pour poser des questions, et en cela, la peur est même sous-jacente.
Le meilleur moyen de vous empêcher de faire des suppositions est de poser des questions clairement et directement.
Nous faisons des suppositions sur chaque acte, chaque parole et même chaque silence. Nous avons tendance à faire des suppositions à propos de tout. Le problème est que nous croyons ensuite qu’elles sont la Vérité.
Si nous ne comprenons pas quelque chose, il suffirait de poser une question plutôt que de faire des suppositions ou de prêter des intentions à autrui or, ce n’est pas toujours notre élan naturel.
Nous faisons également des suppositions envers nous-mêmes : « je suis capable de faire ceci ou incapable de faire cela » sans même avoir expérimenté la chose.
Il est également ici question de l’Estime de soi et de la Confiance en soi.
Une personne qui a confiance en elle et qui, dans la continuité, a une bonne Estime d’elle-même, peut faire face de façon efficace aux défis de sa vie sans crainte ni peur.
L’Estime de soi, c’est ressentir que l’on peut compter sur soi-même pour accomplir ce que l’on à faire dans sa vie. C’est aussi avoir foi en qui nous sommes, avoir foi en nos capacités, en nos qualités et en nos atouts.
Quatrième accord Toltèque :
4. Faites toujours de votre mieux :
« Votre mieux peut changer d’instant en instant; il sera différent selon que vous êtes en bonne santé ou malade. Quelles que soient les circonstances, faites toujours de votre mieux et vous éviterez la culpabilité, la frustration et les regrets. »
Faire de son mieux ne veut pas dire en faire trop ni pas assez, mais trouver le juste équilibre.
Si nous faisons toujours de notre mieux, il nous est impossible de nous juger. Autrement dit, nous respectons le premier accord Toltèque : avoir une parole impeccable. Par ailleurs, si nous ne nous jugeons pas, nous ne ressentirons ni la culpabilité, ni la honte, ni le découragement d’avoir mal fait ou fait insuffisamment. Nous aurons une bonne image de nous-mêmes. Nous ne nous critiquerons pas non plus.
Il est encore ici question d’Estime de soi.
L’estime de soi, c’est l’évaluation positive de soi-même.
Par ailleurs, Miguel Ruiz considère que nous ne devrions pas poser une action parce que nous y sommes obligés mais parce que nous en avons envie, parce que nous le faisons par plaisir.
« Être dans l’action, c’est vivre pleinement … Si nous ne nous décidons pas à agir, nous ne vivrons pas » .
Agir, c’est être vivant. C’est prendre le risque de sortir de votre coquille et d’exprimer votre rêve… Ne pas apprécier ce qui se passe à l’instant même, c’est vivre dans le passé et n’être qu’à moitié vivant… En faisant de votre mieux, l’habitude de mal utiliser votre parole, celle de faire une affaire personnelle de tout ce qui vous arrive et celle de faire des suppositions vont s’affaiblir et se manifester de moins en moins souvent.
Il convient alors d’apprécier le résultat de ses actions, célébrez les étapes franchies et les progrès réalisés, sans être systématiquement dans le jugement ni la remise en question.
Proposition de travail pour accroître l’estime de soi, parce que oui c’est possible !
L’estime de soi est en grande partie fondée sur nos expériences du passé qui ont constitué nos vies et guidé nos pas.
Il s’agit davantage d’une croyance que nous entretenons sur nous-mêmes, plutôt q’un fait avéré et objectif.
Nous avons pu faire le choix d’avoir une faible estime de soi par le passé, la bonne nouvelle c’est que nous pouvons faire un choix différent, revenir sur cette croyance et décider qu’à compter d’aujourd’hui nous allons développer une bonne estime de soi.
Pour ce faire, je vous propose de nouvelles expériences, sur lesquelles vous pourrez fonder de nouvelles croyances et reconsidérer votre estime de soi.
Oser de nouvelles expériences qui viendront alimenter votre développement et votre croissance personnelle.
Notre peur la plus profonde n’est pas que nous soyons inadéquats. Notre peur la plus profonde est que nous sommes puissants au-delà de toute mesure. C’est notre lumière, et non notre obscurité, qui nous effraie le plus. Nous nous demandons : « Qui suis-je pour être brillant, magnifique, talentueux, fabuleux ? En fait, qui êtes-vous pour ne pas l’être ? »
Marianne Williamson
Abonnez-vous à notre Newsletter
Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit. Ut elit tellus, luctus nec ullamcorper mattis, pulvinar dapibus leo.
Partagez cet article
Vous souhaitez rester informé de notre actualité ou de l’évolution de nos accompagnements ? Abonnez-vous à notre Neswletter !
